OPUS I - EXPOSITION COLLECTIVE

«Imaginez une immense clairière dans la forêt de chez nous »

L’orangerie - jardin des plantes de rouen
Du 19 mai au 27 juin 2021

La première étape des Promenades dans la clairière d’Eza Boto s’impose comme un interstice émotionnel pour tout un chacun. Elle offre une lecture transversale des problématiques sur les concepts d’identités, de mémoires et de reconfiguration géopolitiques des territoires de l’art contemporain.   « Imaginez une immense clairière dans la forêt de chez nous, la forêt vierge équatoriale — comme disent les explorateurs, les géographes et les journalistes. Représentez-vous, au milieu de la clairière (…) » Cette répétition, pentaptyque tout au long du récit, donne une lecture d’un autre monde, celui de la découverte, de la mise en abime d’une nécessité de décloisonnement et du rejet de l’exotisme. Ce refrain laisse entrevoir des questionnements profonds : Qu’est-ce qu’imaginer ? Qu’est-ce que le désir ? Deux enjeux que les artistes explorent perpétuellement face à l’évolution des sociétés contemporaines. La clairière n’est que la matérialisation artistique d’un espace discursif au sein duquel se construisent les idées, la pensée et la mise en abîme d’enjeux hantant nos sociétés. C’est aussi le lieu d’exploration du sensible dans lequel l’incertain et le réel reconstruisent l’équilibre des liens sous-tendant notre attachement à la vie. Les artistes en font un bon usage, tant ils questionnent la survivance des diversités culturelles et des idées en perpétuelles réinventions de codes humanistes sur nos territoires. Les artistes interprètent dans cet Opus I de La clairière d’Eza Boto diverses perceptions du rapport à l’autre. Sans poser un regard nihiliste sur l’humanité, les artistes font acte de liberté et de créativité. Notre imaginaire est invité à vivre une expérience visuelle, car c’est le lieu de fabrication d’une autre forme de résilience face aux multiples tentatives de notre humanité à réinventer le vivre-ensemble.

Artistes

FAYCAL BAGHRICHE (ALGERIE)

NU BARRETO (GUINEE BISSAU)

BECKY BEH (CAMEROUN)​

JEAN-MICHEL DISSAKÉ (CAMEROUN)

SAFAA ERRUAS (MAROC)

GABRIELLE GOLIATH (AFRIQUE DU SUD)

SAMUEL FOSSO (CAMEROUN)

MO LAUDI (AFRIQUE DU SUD)

GODDY LEYE (CAMEROUN)

NYABA L. OUEDRAOGO (BURKINA FASO)

SADIKOU OUKPEDJOU (TOGO)

GHIZLAINE SAHLI (MAROC)

ARLÈNE WANDERA (KENYA)

AMINA ZOUBIR (ALGERIE)

HERVÉ YAMGUEN (CAMEROUN)

FAYCAL BAGHRICHE (ALGÉRIE)

Fayçal Baghriche est né en 1972 à Skikda, Algérie. Il vit et travaille à Paris. Entre performance, installation, vidéo et photographie, Fayçal Baghriche joue du décalage pour distancier une réalité normée et élaborer une nouvelle poétique du réel. Diplômé de la Villa Arson à Nice en 1997. Il est représenté par la Galerie Jérôme Poggi, Paris.

NU BARRETO (GUINEE BISSAU)

Né en 1966 à São Domingos, dans le nord de la Guinée Bissau, Nú Barreto s’installe à Paris en 1989, où il vit et travaille aujourd’hui. Il s’intéresse d’abord à la photographie et reçoit une brève formation à l’École de Photographie AEP à Paris en 1993. Il intègre ensuite Gobelins, l’École Nationale des Métiers d’Image, à Paris, de 1994 à 1996, où il conclut ses études photographiques. Artiste pluridisciplinaire manipulant le dessin, la récupération et le collage, Nú Barreto cherche à interpeller le spectateur à travers ses peintures, dessins, photographies et vidéos. Il fait de la condamnation des actes oppressifs de notre monde son leitmotiv, dénonçant particulièrement la misère et les souffrances qui sévissent sur le continent africain. Il incorpore à ses oeuvres un langage fait de formes, de couleurs symboliques et de motifs porteurs d’un symbolisme fort. Nú Barreto est exposé lors de plusieurs expositions monographiques en France, au Portugal, en Espagne et à New York. Nú Barreto estvreprésenté par la Galerie Nathalie Obadia ( Paris, Bruxelles)

BECKY BEH (CAMEROUN)

Installation autour de l’oeuvre de Mongo Béti parcours dans l’univers et les ouvrages accompagnés de bandes sonores et vidéos. Travail de construction avec l’artiste Mo Laudi. Née Douala au Cameroun en 1983, Becky BEH est une artiste pluridisciplinaire exerçant la musique et le théâtre. Après l’obtention d’une licence en sociologie option population et développement, elle décide de vivre de sa passion, elle est chanteuse de cabaret, puis vire dans la recherche musicale (blues jazz, funk, afro…) et en même temps suit une formation au jeu d’acteur. elle participe à la création de plusieurs pièces de théâtre (« MEDEE MATERIAU » de Heiner MÜLLER, « LE PETIT PRINCE » adaptation et mise en scène de Martin AMBARA, « AL MUSTAPHA » d’âpres « le prophète » de KHALIL GIBRAN ; carte blanche aux Récreatrales 2O12 à Ouagadougou, « LES BRIGANDS » de Friedrich SCHILLER (adaptation dont elle participe à la dramaturgie) joué au laboratoire de théâtre de Yaoundé, puis repris au Theater Hagen et au Theater and der Ruhr en Allemagne, « DEICIDEMENT GILGAMESH » une reprise de l’épopée de « GILGAMESH ». Elle participe à la création musicale de ces pièces) Elle travaille aussi avec Éric Delphin KWEGOUE (confessions de femmes, Eves déchainées), Eva DOUMBIA (avec qui elle ira en Avignon en 2014. Puis 2018 aux Récreâtrales à Ouagadougou sur la création du spectacle « PROSPERO » de Dieudonné Niangouna. En elle est lauréate du programme « Visa pour la création » de l’institut français pour son projet « LA FUREUR À UN À L’HEURE » inspiré de l’oeuvre de Mongo BETI. Et en 2020 elle lance et dirige la première édition du festival part ‘âges ; rencontre des arts de la parole. Becky BEH est aussi la directrice artistique de la Compagnie Rouge.

JEAN-MICHEL DISSAKÉ (CAMEROUN)

Jean Michel Dissaké, né en 1983 à Yaoundé (Cameroun), est un peintre, sculpteur et scénographe autodidacte. Il réside et travaille à Yaoundé. Son identité artistique se construit petit à petit. Elle est aussi bien influencée par l’immersion qu’il a faite dans les profondeurs ancestrales que par l’harmonie entre les éléments touffus et enchevêtrés qu’il a découverte dans la nature. Ainsi, les oeuvres de Dissaké sont réalisées par tissage, assemblage et entrelacement d’objets et matières d’essence naturelle ou habitées par un usage préalable. Ses sculptures, ses tapisseries sculpturales, ses créations de mode non-vestimentaires sont fabriquées avec des matériaux prélevés ici ou là : liane, bois, argile, terre, poussière de termites, écorces, tissus récupérés (couvertures de laine, sacs en toile de jute..), fil de toutes textures (plastique, laine), papiers journaux usagés, métal (pièces d’aluminium de formes et formats divers, plaques d’immatriculation, composants électroniques )

SAFAA ERRUAS (MAROC)

Safaa Erruas vit et travaille à Tétouan. Diplômée de l’Institut des Beaux- Arts de Tétouan en 1998, elle entre de plein fouet dans le monde de l’art en développant une démarche originale. Son travail est marqué par le blanc qui symbolise, selon elle, absence, immatérialité, transparence, fragilité, voire lieu du possible. Son travail, à la fois délicat et puissant se caractérise par la conjonction de matériaux fins et tranchants : tissus, coton, papier, gaze, perles, mais aussi aiguilles, verre et lames de rasoirs. Safaa Erruas utilise l’«absence» de couleur pour attirer l’attention et pour communiquer. En tant que composition formelle aussi bien qu’en tant que stratégie conceptuelle, la neutralité intrinsèque d’une couleur unique est le point de départ pour combiner et transformer des objets telles que des épingles, aiguilles, lames de rasoir, gazes en coton, et autres objets quotidiens dans des oeuvres qui suggèrent une certaine fragilité, l’incertitude, et parfois l’espoir. Ces tensions et conflits entre l’individu et la société, le public et le privé, sont également présents dans ses oeuvres sur papier. Sur plusieurs d’entre elles, l’acte répétitif de couper, arranger, placer, envelopper suggère quelqu’un ou quelque chose en perpétuel mouvement. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles dans plusieurs pays: France, Allemagne, Egypte, Belgique, Royaume- Uni, Italie, Espagne, Inde et au Maroc. Safaa Erruas est représentée par la galerie Dominique Fiat, Paris.

GABRIELLE GOLIATH (AFRIQUE DU SUD)

Gabrielle Goliath (née en 1983 à Kimberley, en Afrique du Sud) situe sa pratique dans des contextes marqués par les traces, les disparités et les traumatismes encore non réconciliés du colonialisme et de l’apartheid, ainsi que des structures socialement ancrées du pouvoir patriarcal et de la culture du viol. Permettant des opportunités de rencontres affectives et relationnelles, elle cherche à résister à la violence à travers laquelle les corps noirs, bruns, féminins, homosexuels et vulnérables sont systématiquement fixés par des formes de représentation. Goliath a largement exposé, plus récemment dans le cadre de l’exposition Future Generation Art Prize au Pinchuk Art Center, Kiev; Galerie Standard Bank, Johannesburg; IZIKO Sang, Le Cap; Conversations à Gondwana, Centre culturel de São Paulo, São Paulo; Kubatana – Une exposition avec des artistes africains contemporains, Vestfossen Kunstlaboratorium, Norvège; Verbo Performance Art Festival, São Paulo, et le Do Disturb Festival du Palais de Tokyo, Paris. Goliath a remporté de nombreux prix dont le Future Generation Art Prize / Special Prize (2019), le Standard Bank Young Artist Award (2019) et le Prix Institut Français Afrique en Créations à la Biennale de Bamako (2017). Son travail figure dans de nombreuses collections publiques et privées, dont la Tate Modern, la Iziko South African National Gallery, la Johannesburg Art Gallery et le Wits Art Museum. Gabrielle Goliath est titulaire d’un doctorat.

SAMUEL FOSSO (CAMEROUN)

Né en 1962, Samuel Fosso est un photographe camerounais, représentant notoire de la photographie africaine contemporaine. C’est l’un des photographes africains les plus reconnus. Il s’est fait connaître à travers ses auto-portraits. Il est détenteur de plusieurs récompenses internationales en photographie dont le Prix du Prince Claus en 2013.

MO LAUDI (AFRIQUE DU SUD)

Né à Polokwane en Afrique du Sud. Vit et travaille à Paris. Mo Laudi est un artiste pluridisciplinaire, compositeur et réalisateur qui élabore des installations sonores innovantes et immersives. Riche de son héritage culturel cosmopolite sud-africain, Laudi est reconnu comme une référence incontournable de la scène musicale afro- electro et un contributeur important de la notoriété de ce mouvement à Londres où il a résidé durant dix ans avant de s’installer à Paris. L’artiste mène une exploration de la matérialité du son à travers des univers multiformes mélangeant voix, textures et rythmes issus de ses connaissances approfondies dans le domaine de la vidéo, la mode, la danse, le design et la musique comme outils de critiques politiques de la société. Sa pratique questionne les récits racialisées, les flux transitoires et migratoires, l’effacement culturel et les idéologies postcoloniales ainsi que les énergies spirituelles, les systèmes de connaissance africains et l’afrofuturisme comme nouvelles passerelles pour comprendre l’hybridité identitaire. Très influencé par l’art de Gérard Sekoto, Ernest Mancoba, Pablo Picasso et Jean-Michel Basquiat ainsi que par l’omniprésence de la musique et de la danse dès son plus jeune âge dans les rues de Polokwane, Mo Laudi reste très attaché à son pays natal et l’Afrique et s’imprègne de multiples influences et de rencontres qui enrichissent son propre langage.

GODDY LEYE (CAMEROUN)

Né en 1965 au Cameroun, Goddy Leye résidait et travaillait à Douala, dans le quartier de Bonendale, où il a créé en 2003 le centre de développement pour la création contemporaine expérimentale, ArtBakery. Il est également membre fondateur des collectifs Prim’Art et Dreamers. De 1987 à 1992, au terme de sa maîtrise de Lettres à l’Université de Yaoundé, il a suivi une formation artistique privée auprès de l’artiste et historien de l’art Pascal Kenfack. Le déploiement artistique que cet accompagnement a entrainé lui permet de devenir artiste indépendant en 1992. Très fortement marqué par l’Histoire et la Mémoire, son travail s’est fondé essentiellement sur ce qui s’apparente aux récits, mythes et mythologies. De la même manière, parce qu’ils renferment les idées, sensibilités et émotions, les signes et symboles occupent une place importante pour Goddy Leye. Il envisage la Mémoire comme un support sur lequel peut s’exprimer la subjectivité. En ce sens, jamais il ne la considère comme une vérité unique et absolue, puisque selon lui «l’intégralité de l’Histoire est écrite depuis un point de vue particulier, qui ne peut pas être universel». Le plasticien camerounais s’est éteint le 19 février 2011. https://vimeo.com/channels/829863/112034656

NYABA L. OUEDRAOGO (BURKINA FASO)

Né en 1978, il cofonde le collectif Topics Visual Arts Platform. Depuis 2003, il s’intéresse aux conditions de vie et de travail en Afrique. Il tente ainsi de sensibiliser le public aux aspects sanitaires et environnementaux. Son approche, qui tient autant du photoreportage que du documentaire, consiste à « ne pas montrer les images pour ce qu’elles racontent mais pour ce qu’elles traduisent ». En 2010, il est nominé pour le Prix Pictet.

SADIKOU OUKPEDJOU (TOGO)

Né en 1970 à Ketao au Togo. Il vit et travaille aujourd’hui à Abidjan, Côte d’Ivoire. Après avoir développé très jeune une pratique artistique essentiellement portée sur la sculpture et les assemblages, Sadikou Oukpedjou intègre en 1998 l’atelier de Paul Ahyi à Lomé au Togo. Il crée par la suite son propre atelier à 15km de la capitale, dans le quartier d’Agoe Nyeve. Au travers de ses oeuvres, intégrant notamment un ensemble d’objets traditionnels collectés, il interroge son héritage culturel par le prisme des problématiques actuelles – abus du pouvoir politique, inégalités sociales et conflits religieux. Au fil des années, il commence à peindre en marge de son travail de sculpteur et multiplie alors les expérimentations. Du papier de ciment aux rehauts de pastels, de l’utilisation de craies à la peinture sur toile, il crée des oeuvres aux dimensions nouvelles, le dessin étant à la fois modelé à la manière du bois et envisagé comme un médium à part entière. Après un long séjour à Bamako au Mali, pays de ses lointaines origines, il décide de s’installer à Abidjan où il se consacre alors essentiellement à la peinture. Explorant toujours les rapports ambigus que l’homme entretient avec son animalité, dans une perspective par ailleurs de plus en plus critique à l’égard d’une prétendue séparation radicale, Sadikou Oukpedjou produit des oeuvres qui dérangent et interrogent. Elles seront notamment présentées en 2018 lors d’une exposition personnelle, Mutation, à la Cité internationale des arts de Paris. Sans abandonner la peinture sur toile, ses propres questionnements et tentatives de réponse prennent la forme d’innovation plastiques, que ce soit sous la forme de peinture sur miroir ou encore de peinture sous des morceaux de verre.

GHIZLAINE SAHLI (MAROC)

Après des études en Architecture à Paris, Ghizlaine rentre au Maroc et s’installe à Marrakech. Passionnée de broderies et de tissus, elle décide d’ouvrir un atelier de création textile, où elle s’entoure d’artisans. Ghizlaine a baigné dans cet univers pendant sept ans et a ainsi développé un regard certain sur ce monde du fil qui la passionne. Elle a reçu le prix de la création aux « Trophée Couleurs » en 2009. Aujourd’hui Ghizlaine poursuit ses travaux avec l’aide de femmes artisans. Elles recherchent ensemble des nouvelles pratiques pour manier le fil de soie. Elle a ainsi développé « les Alvéoles », broderie tridimensionnelle, faite à partir de fonds de bouteilles de plastique issus de déchets, recouverts de fils de soie. Elle imagine des mondes poétiques et oniriques où elle peut expérimenter et créer des ponts entre ses trois passions, l’espace et les volumes, issu de sa formation d’architecte, le fil de soie, issu de son immersion dans le monde de la broderie et l’environnement, issu de ses questionnements sur le développement durable et l’avenir de la planète. Elle se plait ainsi à transformer la matière, à l’exulter et à lui donner du sens. Ghizlaine Sahli est représenté par la David Bloch Gallery à Marrakech et Primo Marella Gallery à Milan, Sulger Buel Gallery à Londres et Sakhile&Me à Frankfort. Son travail fait partie de la collection du Victoria and Albert Museum (V&A) à Londres et de la collection du Museum of African Contemporary Art Al Maaden (MACAAL) à Marrakech.

ARLÈNE WANDERA (KENYA)

Arlene Wandera est née en 1981 au Kenya et est basée à Londres. Elle est diplômée de la Slade School of Fine Art, Londres. Son travail est axé sur des thèmes sociopolitiques, utilisant divers médias, notamment la sculpture, la performance, l’installation et les techniques d’impressions. Arlene a récemment participé à des résidences d’artistes à Can Xalant (Espagne), Gangneung Centre des médias (Corée du Sud). Elle a pris part à des expositions collectives : BonBon gallery (Corée du Sud) 2012, Kunst im Hafen (Düsseldorf) 2011, Africa Museum (Johannesburg) 2010, Galerie EtCetera (Londres) 2011. Elle a créé des performances : Dirty Paradise, Tron théâtre (Glasgow) 2010, 7000 Year Old Woman, Tate Modern (Londres) 2009 et Kukhu : Touring Performance, (Plymouth, Brighton, Hastings, Essex) 2008. Arlene a également reçu la bourse de Slade Duveen travel (2002). Elle s’implique aussi dans des projets d’ateliers dans les écoles et expose dans diverses galeries internationales.

AMINA ZOUBIR (ALGERIE)

Est une artiste plasticienne, réalisatrice et commissaire d’exposition d’art vidéo. Elle est diplômée d’un Master en Théorie et pratique de l’art contemporain et des nouveaux médias en 2009 à l’Université Paris 8 et d’un diplôme d’études supérieures artistiques (DESA) en Design Graphique obtenu en 2006 à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Alger. En 2010, elle publie sa recherche universitaire dévoilant l’art vidéo des artistes algériens en un livre intitulé «Relation de l’image et du son dans la vidéo contemporaine algérienne : une expérience en temps réel», aux éditions universitaires européennes, EUE Saarbruecken, Allemagne.

HERVÉ YAMGUEN (CAMEROUN)

Né en 1971 à Douala (Cameroun) où il vit et travaille, son champ d’expression est aussi bien l’écriture (plusieurs publications) que les arts plastiques. Il a fait quelques incursions dans la photographie et la performance qu’il a surtout effectuée dans l’espace public. Il réalise régulièrement des scénographies pour le théâtre et a conçu et accueilli les premières scénographies urbaines à New-Bell, un partenariat entre Scur’k et le Cercle Kapsiki, un collectif d’artistes qu’il a co-fondé. Le cercle a ouvert, à New-Bell, la K Factory un lieu de résidences d’artistes transdisciplinaires, une galerie d’art contemporain, et a animé ce quartier par plusieurs évènements artistiques de haut niveau. Un manifeste de son engagement politique, artistique et social dans son quartier et son pays. Récemment intronisé notable dans le village de son père, il renoue avec les codes des rituels et coutumes, tout en conservant sa posture d’artiste contemporain.